Mário de Andrade, chroniqueur et conscience militante du
modernisme, ferraillant dur contre une critique locale hostile, n’observait-il
pas dès 1923, depuis São Paulo et avec quelque présomption :
« La célébrité des modernistes est aujourd’hui définitive et indiscutable. Leurs noms ont pénétré […] les capitales européennes. Ils sont traduits en France » ?
« La célébrité des modernistes est aujourd’hui définitive et indiscutable. Leurs noms ont pénétré […] les capitales européennes. Ils sont traduits en France » ?
Alors qu’approche, sûrement, le centenaire de la Semaine d’Art
Moderne (1922), session inaugurale de l’avant-garde brésilienne, peut-on dire
que ce propos aura fini par être autre chose qu’une belle fanfaronnade ?
Traduits, les modernistes brésiliens ? On y travaille.
Lus ? Commentés ?
Lus ? Commentés ?
De septembre 2010 à septembre 2015, ce fut somme toute, autour d’une
première poignée de traductions en volume, une bonne vingtaine d’articles.
Bilan en forme de dossier de presse, à l’enseigne symbolique
de la « poésie
d’exportation » d’Oswald de Andrade…
N. B. : Attention, un poète mexicain est monté clandestinement dans
le convoi.
Caro Antoine, acho seu trabalho admirável. Não somente a tradução de Mário, Oswald, Luís Aranha, Sérgio Milliet como a própria republicação do antes inencontrável Oeil-de-Boeuf. As conexões naturais do modernismo brasileiro com a França são reforçadas só tem a ganhar com as suas traduções e a sua atuação na divulgação.
RépondreSupprimerum abraço,
Leandro
Obrigadissimo, Leandro, pelo comentario!
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