27 mai 2021

Un écho

Il y en a qui suivent, et qui savent enfoncer le clou. C’est ainsi qu’Éric Dussert, avant tout le monde, alertait de belle manière sur l’imminente apparition de L’oncle d’Amérique traducteur-éditeur, notant par exemple qu’« il n’y aura pas lieu d’occulter ou de faire mine de ne pas voir paraître le premier volume de [la] maison », lequel se trouve en librairie depuis le 11 mai 2021.
L’intégralité de cet épatant billet, en date du 20 avril, se lit ici.
Bravo à l’Alamblog, toujours sur la brèche !

24 mai 2021

Vient de paraître

António de Alcântara Machado
Brás, Bexiga et Barra Funda
(Informations de São Paulo)

édition critique & pseudo-fac-similé

traduction du portugais (Brésil),
notes, suppléments, bibliographie & postface
par Antoine Chareyre

L’oncle d’Amérique traducteur-éditeur
ISBN : 978-2-9574976-0-7
14×19 cm – 252 p. – 21 €
– paru le 11 mai –


« Brás, Bexiga et Barra Funda est l’organe des Italo-Brésiliens de São Paulo. (…) Brás, Bexiga et Barra Funda, en tant que membre de la presse libre, tente de fixer tout au plus quelques aspects de la vie laborieuse, intime et quotidienne de ces nouveaux métis nationaux et nationalistes. C’est un journal. Rien de plus. De l’information. C’est tout. Il n’a ni parti ni idéal. Il ne commente pas. Il ne discute pas. Il n’approfondit pas. (…) Dans ses colonnes, on ne trouve pas une seule ligne de doctrine. Ce ne sont que faits divers. Événements de la chronique urbaine. Épisodes de la rue. (…) Brás, Bexiga et Barra Funda n’est pas un livre. »
(La rédaction.)

« Une affaire sérieuse. »
« En fin de compte, ce que voulait vraiment Alcântara Machado c’était tuer la littérature. Il l’a tuée. Brás, Bexiga et Barra Funda est le meilleur journal jamais apparu au Brésil. Il ne contient pas une goutte de littérature. »
(Carlos Drummond de Andrade)

Le Brésilien António de Alcântara Machado (1901-1935) se forme dans le journalisme au début des années vingt et, repéré par Oswald de Andrade, rejoint bientôt l’avant-garde de São Paulo dont il se fait un enthousiaste agitateur, assumant la direction de la revue Terra roxa e outras terras (1926) et de la fameuse Revista de Antropofagia (1928-1929). Après la parution remarquée du reportage Pathé-Baby (1926), il s’impose avec les nouvelles de Brás, Bexiga et Barra Funda (1927) et de Laranja da China (1928) comme un prosateur essentiel de sa génération, en styliste hors pair et génie de la forme ultra-courte. Disparu précocement, il laisse quelques nouvelles éparses, un roman inédit, des travaux érudits du côté de l’historiographie brésilienne et une œuvre copieuse de journaliste, critique et chroniqueur. À l’égal de ses amis Oswald de Andrade et Mário de Andrade, il demeure aujourd’hui un classique du modernisme brésilien.

« Ses livres sont tous des sortes de chef-d’œuvre parce qu’il réalise toujours intégralement ce qu’il a entrepris. »
« Un exemple typique de l’affaire pliée. »
(Mário de Andrade)

« Je le baptiserais volontiers António de Alcântara Machado de Assis. »
(Oswald de Andrade)

*
Sur le site de l’éditeur :

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Consulter l’avis de parution/argumentaire et la revue de presse
Découvrir l’espace documentaire « Autour de Brás, etc. d’Alcântara Machado » (archives critiques, images, vidéos, musiques…)
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