C’est, dit-on, la
rentrée littéraire. Le moment rêvé pour ouvrir les livres négligés et néanmoins
parus depuis le début de l’année. Dans la catégorie « premier roman
étranger », par exemple, Parc industriel (1933) de Patrícia Galvão (Pagu).
Une vieille photographie de Hildegard Rosenthal, oubliée
dans la bibliothèque du traducteur et retrouvée par hasard, nous en évoque les
premières lignes, toutes paulistaines et revendicatives…
Hildegard
Rosenthal, Bonde na Praça dos Correios
(30x40cm, ca. 1940). Inscription sur le tramway : « São Paulo é o maior centro industrial da América latina. » |
– C’est ce qu’on dit !
Le plus grand c’est le Brás ! »
(P. Galvão (Pagu),
Parc industriel (roman prolétaire),
trad. du portugais (Brésil) par Antoine Chareyre,
Montreuil, Le Temps des
Cerises, 2015,
chap. « Métiers à
tisser », p. 15.)
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