La petite exposition-dossier « Oswald de
Andrade, passeur anthropophage », inaugurée en janvier au cœur des
collections modernes du Centre Pompidou (Musée national d’art moderne, niveau 5, traverse 4) et organisée par Leonardo Tonus, Mathilde Bartier et
Julie Champion, se poursuit jusqu’au 31
août.
Encore quelques mois,
donc, pour voir des toiles rares de Tarsila
do Amaral (A Cuca, de 1924, avant
qu’elle ne regagne la réserve du Musée de Grenoble…), Vicente do Rego Monteiro, Di
Cavalcanti et Flávio de Carvalho,
des documents emblématiques (la revue Klaxon
de 1922, le Manifesto antropófago de
1928, des catalogues d’exposition de Tarsila à Paris), des archives relatives
au modernisme brésilien et ses relations avec l’avant-garde parisienne (coupures
de presse, photographies, correspondances…), et des éditions originales comme
celle du recueil Pau Brasil, parfois dédicacées par Oswald de Andrade.
Et pendant ce temps, on
peut toujours lire Bois Brésil (Poésie et manifeste) d’Oswald de Andrade, avec les illustrations de Tarsila, volume paru
aux Éditions de la Différence en 2010 — et dont des extraits ont été lus par
Leonardo Tonus lors de la soirée « Museum Live » du 14 janvier.
Qu’on se le dise !
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