São Paulo 1933/1968 : du roman prolétaire à la
chronique chantée du tropicalisme, regards sur un « parc
industriel »...
Parc industriel
par Tom Zé
Y a qu’à réchauffer [chœur]
Et utiliser,
Y a qu’à réchauffer
Et utiliser,
Parce que c’est made,
made, made, made in Brazil.
Parce que c’est made,
made, made, made in Brazil, Brazil.
Retouchez le bleu du
ciel [solo]
Banderoles dans le
cortège
Grande fête dans toute
la nation.
Faites vos prières au
réveil
Le progrès industriel
Vient nous apporter la
rédemption.
Y a des filles de la pub
Des hôtesses de l’air et
de la tendresse à l’affiche,
Suffit de regarder au mur,
Et ma joie
Se retape tout d’un coup
Car nous avons le
sourire en bouteille
C’est déjà prêt et homologué.
Y a qu’à réchauffer
Et utiliser,
Y a qu’à réchauffer
Et utiliser,
Parce que c’est made,
made, made, made in Brazil.
Parce que c’est made,
made, made, made in Brazil, Brazil.
Retouchez le bleu du
ciel
Banderoles dans le
cortège
Grande fête dans toute
la nation.
Faites vos prières au
réveil
Le progrès industriel
Vient nous apporter la
rédemption.
La revue moraliste
Dresse la liste des péchés
de la vedette
Allons voir
Et y a un journal populaire qu’on
Ne presse jamais
Parce qu’il peut dégouliner.
C’est une banque de sang sous reliure
C’est déjà prêt et homologué,
Y a qu’à feuilleter
Et utiliser,
Y a qu’à feuilleter
Et utiliser,
Parce que c’est made,
made, made, made in Brazil.
Parce que c’est made,
made, made, made in Brazil, made in Bra-a-a-a-a-, Brazil.
(texte de « Parque industrial », chanson
écrite,
composée et interprétée par Tom
Zé avec Os Versáteis
en face B du LP Grande liquidação,
Rozenblit, 1968
[rééd. CD chez Mr
Bongo])
Trad. A. C.
Titre (et album) en écoute libre sur le site du label Mr Bongo.
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