31 octobre 2011

Mondanités

Présentation de l’ouvrage
Le Futurisme et les Avant-gardes au Portugal et au Brésil

Jeudi 17 novembre à 19h
Maison du Portugal (Cité Universitaire, 7 bd Jordan, 14e)

À l’invitation des Éditions Convivium Lusophone et en présence des organisateurs du volume.
Lectures de poèmes et autres textes, interprétations musicales.

Source :

Autour du Futurisme lusophone

Avis de parution

Maria Graciete Besse (org.)
(avec José Manuel Esteves, Adelaide Cristóvão et José Salgado)
Le Futurisme et les Avant-gardes
au Portugal et au Brésil

Éditions Convivium Lusophone (Argenteuil)
avec le soutien de l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV)
23€
– paru en octobre 2011 –

À titre d’information, nous donnons ci-après le texte de présentation du colloque à l’origine de ce volume :
« La publication du Manifeste Futuriste de Marinetti, en février 1909, dans les pages du Figaro, marque la naissance d’une esthétique qui investira aussi bien les processus artistiques que la figure sociale de l’artiste. Véritable acte fondateur du premier mouvement d’avant-garde du XXe siècle, ce manifeste a connu des répercussions importantes dans les pays de langue portugaise. Traduit dès 1910 à Bahia et au Portugal (Diário dos Açores), il faudra attendre quelques années pour que le message de Marinetti touche véritablement les intellectuels portugais et brésiliens. La première impulsion moderniste est donnée en 1915 par la parution à Lisbonne de la revue Orpheu, grâce à Fernando Pessoa et Mário de Sá-Carneiro, tandis qu’au Brésil, c’est la Semaine d’Art Moderne, organisée en 1922 par Graça Aranha, qui, dans un contexte hostile à Marinetti, lance une réflexion intense sur une littérature nationale.
« Dans le cadre des commémorations du centenaire de la publication du Manifeste Futuriste par Marinetti, ce colloque international prétend contribuer à la recherche sur les manifestations littéraires, artistiques et intellectuelles que le courant futuriste et ses prolongements avant-gardistes ont produit au Portugal et au Brésil. Seront prises en compte les différentes manifestations esthétiques et intellectuelles, notamment dans le domaine de la littérature et des arts plastiques ; la relation avec les productions brésiliennes identiques ; la contextualisation des productions nationales dans le cadre des courants esthétiques avant-gardistes européens des premières décennies du XXe siècle.
« Ce colloque vise ainsi contribuer au développement de la recherche lusophone en France, tout en créant une dynamique de divulgation de la culture, de la littérature et des arts en langue portugaise. »
[colloque organisé en octobre 2009 par le CRIMIC de l’Université Paris-Sorbonne, en collaboration avec le CRILUS (Nanterre), la Chaire Lindley Cintra et les lecteurs de portugais à Paris (Institut Camões)]

Le volume reprend la plupart des communications de ce colloque, où fut majoritairement traité, de fait, le cas du Portugal.
On y lira néanmoins avec grande attention la partie « Trajectoires avant-gardistes au Brésil » (p.155-240), avec les études suivantes :
- Silvia Contarini, « "Contra os cabelos curtos" : le retour à l’ordre marinettien » ;
- Eliane Moraes « Entre la machine et la paresse : le paradoxe de Macunaïma » [de Mário de Andrade] ;
- Alberto da Silva, « Le film Macunaïma : l’'avant-garde des rapport de genre ? » ;
- Fernando Paixão, « Un flirt d’Oswald de Andrade avec le futurisme : la joyeuse destruction de João Miramar » ;
- José leonardo Tonus, « Le Modernisme brésilien et le fantasme futuriste : le cas Plinio Salgado » ;
- Adriana Florent, « "C’est du futurisme ma chère !" : l’impact du Modernisme sur la société brésilienne du début du XXe siècle ».

La faiblesse (relative) de ce genre de travaux de spécialistes tenant généralement au fait que l’on y traite d’auteurs et d’oeuvres inaccessibles en français, rappelons les belles traductions de feu Jacques Thiériot : les Mémoires sentimentaux de Janot Miramar d’Oswald de Andrade, dans le volume Anthropophagies (Flammarion, 1982 ; épuisé !), et le Macounaïma de Mário de Andrade (Flammarion, 1979 ; rééd. Stock/Unesco/CNRS/Allca XX, 1996).
Quant au film de Joaquim Pedro de Andrade tiré du roman de M. de Andrade, on le trouve facilement en DVD.

Sources :

21 octobre 2011

Conférences !

« Interprétations littéraires
du Brésil moderne et contemporain »

3 et 4 novembre 2011
Sorbonne Nouvelle – Paris 3

Colloque organisé par le Centre de recherches sur les pays lusophones (CREPAL) de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, dans le cadre d’europalia.brasil, édition 2011 d’Europalia – International arts festival.
Noter dans la Séance 6, « La poésie brésilienne : du moderne au contemporain » (présidée par Jacqueline Penjon, du CREPAL), les communications :

« Oswald de Andrade »
par Ítalo Moriconi
(de l’Université de l’État de Rio de Janeiro – UERJ)

et
« Haroldo de Campos : de l’anthropophagie à la translucifération »
par Inês Oseki Depré
(de l’Université de Provence)

Vendredi 4, 16h et 16h30
Maison de la recherche de la Sorbonne Nouvelle (4 rue des Irlandais, 5è)
Salle Claude Simon

Renseignements :

17 octobre 2011

Modernisme brésilien et postérité whitmanienne

À lire, dans le dossier « Walt Whitman » d’Europe, n°990, octobre 2011, le panorama de Michel Riaudel sur « Walt Whitman et le Brésil » (p.104-111), une petite histoire qui commence naturellement avec les poètes modernistes de la génération de 1922 — en particulier : Mário de Andrade et Ronald de Carvalho, dont les œuvres poétiques et critiques (et les textes où Whitman se trouve évoqué ou revisité) sont à paraître en traduction française, à court ou moyen terme.

8 octobre 2011

L'Anthropophagie, encore...

Petit historique
des
traductions françaises
du
Manifesto antropófago
d’Oswald de Andrade
pour servir
aux esprits compulsifs.

Établi en septembre 2011
et dorénavant mis à jour,
si nécessaire,
ici-même
et sans autre commentaire.

Revista de Antropofagia (SP), n°1, mai 1928.

1) par P. F. de Queiroz-Siqueira, dans la Nouvelle Revue de Psychanalyse, n°6, juin 1972, « Destins du cannibalisme » ;

2) par Erdmute Wenzel White, dans E. W. White, Les années vingt au Brésil : le Modernisme et l’avant-garde internationale, Paris, Éditions hispaniques, « Thèses, mémoires et travaux », 1977 ;

3) par Béatrice de Chavagnac, dans B. de Chavagnac/ O. de Andrade,  Premier volume de la Grande Encyclopédie « Miam-Miam » qui traite, pour cette fois, du Cannibalisme, Paris, Le Couteau dans la Plaie, 1979 ;

4) par Jacques Thiériot, dans : a) Europe, n°599, mars 1979, « Le modernisme brésilien » (org. par Pierre Rivas) ; b) O. de Andrade, Anthropophagies, Paris, Flammarion, « Barroco », 1982 ; c) Modernidade : art brésilien du XXe siècle (catalogue d’exposition), Paris, Association française d'action artistique, 1987 ; d) Art dAmérique latine, 1911-1968, Paris, Centre Georges Pompidou, 1992 ; e) [en un large extrait qui vaut presque rééd.] Antje Kramer (éd.), Les grands manifestes de l’art des XIXe et XXe siècles, Beaux Arts éditions, 2011 ;

5) par Benedito Nunes, dans Luís de Moura Sobral (org.), Surréalisme périphérique, Université de Montréal, 1984 ;

6) par David Sanson et Danielle Schramm, dans Mouvement, n°36-37, sept.-déc. 2005, dossier « Brésil » ;

7) par [Cédric Vincent ?], dans O. de Andrade, Manifestes, présentation de Cédric Vincent, Bordeaux, Didier Lechenne / Galerie Cortex Athletico, « Tract, archives manifestes », 2006 [tract hors commerce ; voir www.lechenne.fr] ; 

8) par Michel Riaudel, dans Papiers (Revue du Collège international de philosophie), n°60, sept. 2008, « Brésil-Europe : repenser le mouvement anthropophagique » {parution en ligne exclusivement : http://www.ciph.org/fichiers_papiers/Papiers60.pdf} ;

9) par Silveane Lucia Silva, dans S. L. Silva, « L’anthropophagisme » dans l’identité culturelle brésilienne, L’Harmattan, « Pouvoirs comparés », 2009 ;

10) par Lorena Janeiro, dans O. de Andrade/ Suely Rolnik, Manifeste anthropophage/ Anthropophagie zombie, Montreuil-sous-Bois, Blackjack éditions, « Pile ou face », 2011.