Haroldo de Campos
Une poétique de la radicalité
(Essai sur la poésie d'Oswald de Andrade)
Traduit du portugais (Brésil) et révisé
par Antoine Chareyre
par Antoine Chareyre
Les Presses du Réel (Dijon)
coll. « L’écart absolu - poche»
11 x 17 cm, 96 p., 9 €
- paru en septembre 2010 -
Passablement oublié et marginalisé dans les dernières années de sa vie, Oswald de Andrade (1890-1954), le plus radical des membres de l’avant-garde brésilienne de 1922, se vit approcher et solliciter par les jeunes représentants de la Poésie Concrète, Augusto et Haroldo de Campos, Décio Pignatari… et c’est notoirement à la faveur de leur travail de réédition, en même temps que de réhabilitation critique, que l’on put bientôt (re)lire, au Brésil, une œuvre majeure, authentiquement révolutionnaire et déjà mythique, mais alors largement clandestine puisque de longue date introuvable en librairie.
Il était donc juste et naturel que l’essai de Haroldo de Campos, pièce maîtresse de cette entreprise de réception locale, préface à la réédition posthume des œuvres poétiques d’Oswald de Andrade, vienne accompagner et soutenir, en France, la première traduction et édition critique du fameux recueil Bois Brésil de 1925. Au prix d’une vraie dépense théorique, généreuse et rigoureuse, le critique y accomplit ni plus ni moins, avec les ressources de son temps, l’intégration d’Oswald de Andrade à la modernité occidentale, en même temps qu’il révèle, à l’œuvre, une inspiration centrale dans la formation du concrétisme brésilien. À ce double titre, il s’agit d’un document qui intéresse le lecteur curieux de toutes les aventures poétiques de ce siècle, des avant-gardes historiques aux formalismes d’après 1945 et de part et d’autre de l’Atlantique.
Il était donc juste et naturel que l’essai de Haroldo de Campos, pièce maîtresse de cette entreprise de réception locale, préface à la réédition posthume des œuvres poétiques d’Oswald de Andrade, vienne accompagner et soutenir, en France, la première traduction et édition critique du fameux recueil Bois Brésil de 1925. Au prix d’une vraie dépense théorique, généreuse et rigoureuse, le critique y accomplit ni plus ni moins, avec les ressources de son temps, l’intégration d’Oswald de Andrade à la modernité occidentale, en même temps qu’il révèle, à l’œuvre, une inspiration centrale dans la formation du concrétisme brésilien. À ce double titre, il s’agit d’un document qui intéresse le lecteur curieux de toutes les aventures poétiques de ce siècle, des avant-gardes historiques aux formalismes d’après 1945 et de part et d’autre de l’Atlantique.
(Le traducteur.)
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