Patrícia Galvão (Pagu)
Parc industriel
(roman prolétaire)
prologue de Liliane Giraudon
traduction du portugais (Brésil),
notes & postface par
Antoine Chareyre
Le Temps des Cerises (Montreuil), coll. « Romans des libertés »
14×19,5 cm, 166 p., 14 € - en librairie le 19 mars
Pagu, alias Mara Lobo, a essayé de raconter
dans ce livre, avec un maximum de littérature pour un maximum d’efficacité, la
vie et les luttes des travailleuses de l’industrie textile du quartier du Brás,
à São Paulo.
C’est un roman
prolétaire. Le premier, en 1933, au Brésil.
Patrícia Galvão (São Paulo, 1910 – Santos, 1962), connue
sous le nom de Pagu, rejoint d’abord le groupe de la Revista de Antropofagia (1928-29), dernière mani-festation du
modernisme brésilien. Elle y rencontre l’écrivain Oswald de Andrade, qu’elle
épouse, et se lance avec lui dans le militantisme d’extrême-gauche au lendemain
de la Révolution de 1930, en publiant par exemple la revue O Homem do Povo (1931). Membre turbulent du PCB, première
femme à connaître la prison pour motifs politiques dans l’histoire du Brésil,
en 1931, elle se consacre corps et âme à la cause révolutionnaire et publie à
son propre compte, sous pseudonyme, ce récit de propagande communiste inspiré
de ses premières années d’activisme et de fréquentation du prolétariat : Parque
industrial, étrange compromis entre la
prose d’avant-garde des années 1920 et le roman social des années 1930. Arrêtée
en 1936, elle passe près de cinq années en prison, aux pires heures de la
dictature de Vargas.Inédit en français
*
à consulter :
Présentation du livre sur le site de l’éditeur
Dossier Pagu
sur le blog Bois Brésil & Cie
(dossier critique
d’époque sur le roman,
documents rares ou inédits sur et autour de Pagu,
vidéos, musiques…)
Dossier de presse de l'ouvrage
(comptes rendus parus dans la presse française ou en ligne)
Dossier de presse de l'ouvrage
(comptes rendus parus dans la presse française ou en ligne)

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