Enthousiaste
compte rendu, par Christian Désagulier sur Sitaudis.fr,
du volume De la raison anthropophage et autres textes de Haroldo de Campos, traduit par Inês Oseki-Dépré (Caen, éd. Nous, coll. « Now », 2018).
(Avec ce passage,
comme un rappel, comme une sempiternelle mise au point :
« “L’anthropophagie”
est celle du manifeste d’Oswald de Andrade qui consiste dans “la dévoration critique du legs culturel
universel, élaboré non pas dans la perspective de soumission et de
compromission du bon sauvage… mais selon le point de vue désenchanté du 'mauvais sauvage', dévorateur de blancs,
anthropophage.” Anthropophage,
c’est-à-dire anthologiste-polémiste. À titre d’indigestion, car ingérer c’est
avoir parfois des renvois, on apprendra combien Blaise Cendrars, “le pirate du
lac Léman”, dans son Kodak “excursionniste”, tout comme dans ses “touristiques” Feuilles de route
a été influencé par le Bois Brésil
d’Oswald de Andrade. »
On cite ça, comme ça.)
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